Partages De James


Merci et bonne fête des 150 ans du Canada
Cette année, nous fêtons le 150e anniversaire du Canada d’une manière très spéciale, puisque c’est aussi le 30e anniversaire de notre immigration au Canada. Nous sommes arrivés au Canada grâce au parrainage de mon grand frère Bac Hai NGUYEN.
Faisant partie des boat people, il nous a raconté qu’il avait tenté quatre fois de traverser l’océan pour trouver la liberté. À chaque tentative, le danger le guettait. Heureux ceux qui sont déterminés. Son groupe et lui réussirent à quitter le Vietnam à la dernière tentative et ils atteignirent la Malaisie. Malheureusement, il était courant que le gouvernement malaisien refuse les réfugiés de guerre. Ils remorquèrent leur bateau et les abandonnèrent dans les eaux internationales. Leur bateau dérivait à Pulau Tulai quand ils eurent la chance de rencontrer un couple de touristes canadiens. Ceux-ci acceptèrent de transmettre une lettre à la Croix Rouge pour leur demander de l’aide. Grâce aux efforts généreux de ce couple canadien, la Croix-Rouge remorqua leur bateau vers l’île Pulau Bidong.
L’île pouvait accueillir 4 500 personnes au maximum. En juin 1979, l’île était surpeuplée avec 45 000 réfugiés. Ceux-ci se partageaient une surface à peine plus grande qu’un terrain de football. On la surnommait « l’île de l’enfer ». Les conditions sanitaires étaient inexistantes et les hépatites répandues. Malgré tout, c’était toujours mieux que de vivre sous l’emprise de la terreur du régime communiste vietnamien. Imaginez si les communistes les avaient attrapés en cours de route ou s’ils avaient été attaqués par des pirates, ça aurait pu être bien pire.
Tous les réfugiés de l’île vivaient dans l’espoir qu’un jour, ils pourraient retrouver la liberté dans un autre pays. Mon frère et sa famille attendaient l’adoption de l’un de ces pays. Ils attendaient encore et toujours. Un pays après l’autre les refusait, seul le Canada leur ouvrit les bras et ainsi le cœur.
Je suis parmi ces fortunés qui vivent au Canada grâce à ce geste d’amour et de compassion.
Cette année, nous célébrons les 150 ans du Canada et notre 30e d’anniversaire au Canada, pour remercier mon frère Bac Hai et montrer ainsi notre reconnaissance envers le Canada, qui nous a accueilli avec tant de bonté.
Nous en avons profité pour raconter à nos nièces et neveux, qui sont pour la plupart nés au Canada, l’histoire de leurs ancêtres et de leur quête de liberté au péril de leur vie.
J’ai rédigé une lettre adressée à la nouvelle génération de notre famille, afin qu’ils puissent tirer des leçons et bâtir un avenir axé sur leurs rêves. J’aimerais partager cette lettre avec vous :
Nous avons la chance de témoigner ce soir comment Bac Hai a lutté pour sa famille avec le peu de moyens qu’il avait. Il est donc possible de réaliser de grands projets avec peu, à condition d’être déterminé. Comme Barbara Corcoran disait : « I don’t care how talented someone is, but I do care how persistent they are. »
Osez avoir de grands rêves et aller au-delà du conformisme. Après tout, nous n’avons qu’une vie. Si ce soir était votre dernier jour sur Terre, que changeriez-vous ?
Accomplissez, avec ce que vous possédez, qui vous êtes et là où vous en êtes. Ne visez pas la perfection et permettez-vous de faire des erreurs. Albert Einstein disait : « Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a jamais essayé quelque chose de nouveau. » Vous n’avez pas besoin d’être parfait. Ceci s’applique aussi bien dans la réussite professionnelle que familiale. Nous avons tous une famille plus ou moins fonctionnelle. Nous avons tous subi des échecs dans notre vie. Nous avons tous des regrets et des remords. Mais dites-vous ceci, une personne qui réussit dépend de la durée dans laquelle elle reste dans le regret. N’oubliez pas, les gens se fichent de vos échecs, alors faites des erreurs pour vous améliorer.
Laissez vos rêves vous emporter. Ne laissez pas votre peur vous retenir. George Addair a dit: « Tout ce que vous avez toujours voulu se trouve de l’autre côté de la peur. »
Il est vrai que lorsqu’on n’a pas d’enfant, il est plus facile de lancer sa carrière. Je me souviens que lorsque j’ai lancé mon entreprise, j’étais célibataire. Je dormais dans le sous-sol de mes parents, je mangeais des plats surgelés qui me coûtaient 2-3$, je faisais de longues heures. Avec mon problème d’apnée du sommeil, je m’endormais souvent sur mon bureau et quand je me réveillais, je continuais d’appeler mes clients. Je gagnais ainsi un client à la fois. Et chaque contrat signé était très gratifiant. C’était ardu mais facile en même temps, car quand vous faîtes les choses avec le cœur, tout devient plus facile. Nous savons tous que je ne suis pas intelligent, que je n’ai pas une bonne mémoire et que j’ai plusieurs défauts. Si j’étais employé, je n’aurais probablement jamais eu de promotion. Mais il suffit d’y croire pour que tout devienne possible. À noter que beaucoup d’entrepreneurs démarrent leurs entreprises alors qu’ils ont un travail à plein temps.
Vous êtes dans le moment propice de votre vie pour réaliser vos grandes ambitions.
Où que vous en soyez dans votre vie, restez humble, car le plus grand obstacle dans votre réussite, ce n’est jamais les autres, mais vous-même.
Je vous souhaite bonne chance dans la merveilleuse aventure qui vous attend. N’oubliez pas, quel que soit le succès que vous atteignez, l’essentiel est de donner de l’amour sans rien attendre en retour, car sans amour, nous ne sommes plus rien. Nous ne sommes pas ici dans ce pays par hasard. C’est grâce à l’amour de Bac Hai et à la compassion du Canada. La meilleure façon de les remercier est de ne pas prendre les choses pour acquises, de se souvenir de notre histoire, de redonner à la société et de rendre notre pays, le Canada, plus riche et plus fort.
À la fin de votre vie, vous remarquerez que ce qui importe n’est pas le nombre de belles voitures que vous avez dans votre garage, mais combien d’amour vous avez offert aux autres. Sur ce, bon souper et dites-vous que le meilleur reste à venir. »
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